Lutte contre les discriminations

Les contrats urbains de cohésion sociale ont pris le relais des contrats de ville en intégrant de façon plus importante la lutte contre les discriminations. Celle-ci concerne notamment – mais pas seulement – les jeunes des quartiers en difficulté. On peut rappeler les éléments de cette action : l’extension des missions du Fonds d’action sociale (FAS) à la lutte contre les discriminations (FASILD), la création de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) et la loi du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.
La Halde a un champ beaucoup plus large que celui de la politique de la ville : l’ensemble des discriminations y sont comprises (liées à l’âge, au sexe, à l’orientation sexuelle, à l’origine, à l’apparence physique, au handicap, à l’état de santé, aux opinions politiques ou religieuses, à l’activité syndicale, etc…) Se faisant, elle constitue aussi un élément important du dispositif concernant les quartiers en difficulté. Les discriminations s’inscrivent dans un processus qui s’ajoute aux phénomènes d’exclusions sociale et territoriale. Ces mécanismes d’exclusion touchant plus particulièrement les habitants des zones urbaines sensibles, vont inciter une volonté politique forte de réduire les discriminations à l’encontre de ces habitants. Cette démarche est portée conjointement par les élus locaux et les services de l’État car aborder la question par les territoires de la politique de la Ville, c’est d’abord répondre à la discrimination sur son terrain, qui est vécue dans la proximité et le quotidien.

C’est l’agence nationale de la cohésion sociale (ACSé) qui porte l’animation des plans territoriaux de prévention et de lutte contre les discriminations, avec pour mission d’étendre le dispositif aux questions du logement. Chacun doit essayer d’adapter la lutte contre les discriminations à sa situation, à son histoire et à son plan territorial.

Joseline BRAILLON et José NOSEL, sont les correspondants locaux de la HALDE en Martinique à Fort-de-France. Ils assurent une permanence tous les mardis de 14h à 16h à l’adresse suivante :
Maison de la justice et du droit –
8, rue du 23 mai 1848 –
Terres-Sainville – 97 200 Fort-de-France
Les personnes sont accueillies sur RDV à prendre au
05 96 39 32 93 ou au 05 96 67 90 96

Charte Marianne accueil personnes en difficultés (2007)